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lundi 11 décembre 2017

Coco (2017) - Lee Unkrich & Adrian Molina


Miguel a un rêve, celui de devenir musicien, comme le grand Ernesto De La Cruz. Malheureusement, sa famille a bannit la musique de sa vie depuis que son arrière arrière grand-père a quitté sa femme et sa fille avec l'ambition de vivre de cet art et devenir célèbre.
Alors qu'il compte se rendre à concours de jeunes talents, Miguel se retrouve accidentellement dans le monde des morts où il rencontre ses ancêtres ainsi que de surprenants personnages qui lui feront d'incroyables révélations sur l'histoire de sa famille.
Lorsque j'ai découvert les premières images de ce film, mes premières pensées furent pour La Légende de Manolo (The Book Of Life) avec qui il partage bon nombre de points communs : film d'animation en numérique, Mexique, monde des morts, musique, héro guitariste... Mais c'est avec un grand soulagement que j'ai pu constater que les deux films sont totalement différents l'un de l'autre, chacun fort de grandes qualités et capable de faire passer un excellent moment de cinéma.


 Le début de Coco est somme toute assez classique, c'est ce que je me suis dit au début. Conflit familial, rêve inatteignable, héro touchant et attachant... associés à toutes ces petites choses qui font des films Pixar des œuvres toujours marquantes et percutantes. Mais ce qui fait toute la différence, ce qui permet à Coco de sortir du lot et de chambouler notre hiver 2017, c'est son dénouement.
Alors que l'on s'attend à voir se profiler une fin classique, sans grande surprise, Coco surprend et terrasse son spectateur. Une révélation en entraine une autre, puis la crainte, la montée d'adrénaline, la tristesse, le désespoir avant le grand éclat provoqué par des larmes de joie, un véritable torrent d'émotions.

Coco nous offre un merveilleux moment de rires et de larmes, brassant des thèmes universels et intemporels tels que la famille, l'amitié, l'amour, la confiance et l'espoir. La musique nous embarque dans un tourbillon de couleurs et de vie au cœur du monde des morts, un univers que l'on se plait à retrouver avec le sourire pareillement à ceux créés par Tim Burton, dans lesquels l'après est une fête.

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