dimanche 26 mars 2017

[ Le ciné-club de Potzina ] Mars 2017 // Princesse Mononoke (ou l'histoire de ma passion pour le cinéma d'animation japonais...)


~ Le blabla sans fin d'introduction où
je parle de mon enfance et de VHS ~

Pour tout vous dire, j'ai longuement, très très longuement réfléchi au film dont j'allais vous parler pour ce ciné-club. C'est le comble pour moi qui ai proposé ce thème! Il y a tant de merveilles, tant de films que j'ai adoré, vus et revus, qui m'ont transportée, fait rire ou pleurer...
Alors j'ai voulu me fixer des objectifs. D'abord, ne pas parler d'un Ghibli, trop évident, et il y en a déjà trois parmi les articles proposés. Puis j'ai eu le déclic : un article sur Metropolis, le chef d’œuvre incontournable. Sauf qu'il a été présenté par Girlie Cinéphilie, et je ne peux même pas lui en vouloir tant son article est magnifique. 

Après il y a eu la question du : quel a été mon premier film d'animation japonais?
Le hasard ou le destin, ce fut Porco Rosso. Parce que depuis ma toute petite enfance, j'ai vécu en rase campagne et quand mon père se rendait sur Bordeaux une fois par mois, il allait voir un ami qui s'occupait de la section film d'animation à la Fnac, et revenait avec une nouvelle cassette vidéo à chaque fois. Tendres souvenirs. J'étais toute petite, et je n'ai certainement rien compris de la réelle signification de ce film, mais je l'ai regardé en boucle. A l'époque, je connaissais Jean Reno mais pas Miyazaki dont le nom était écrit en tout petit. Je ne savais même pas que ce film était japonais. Il faudra attendre 2001, avec la sortie en DVD de Princesse Mononoke et mes 10 ans fièrement acquis pour m'intéresser de près à l'animation japonaise. Parce que je connaissais Sailor Moon et Les Chevaliers du Zodiaque, ces dessins animés qualifiés de médiocre par tant d'adultes et dont j'étais dingue. Mais un film qui venait de sortir et dont la jaquette me fascina immédiatement, c'était tout autre chose (et sur laquelle il était écrit "par le réalisateur de Porco Rosso" !).
Je vous le rappelle, je ne suis pas chroniqueuse, l'organisation de mes articles laisse clairement à désirer, mais quand j'écris c'est pour le plaisir, alors allons-y! 




~ Là c'est le moment où je parle enfin du film ~

Ce fut donc Princesse Mononoke. Un coup de foudre, une évidence, une révélation.
Difficile de donner un avis objectif sur un film qu'on chéri depuis une quinzaine d'années. 
Princesse Mononoke c'est d'abord ces chants incroyables et fascinants, cette musique enchanteresse qu'on laisse fleurir au cœur d'une forêt mystérieuse et somptueuse. C'est l'histoire tragique d'un prince, frappé par une malédiction que lui aura couté sa bravoure et son cœur sincère. C'est un message d'amour adressé à la nature, à notre Terre Mère et les trésors dont elle nous gratifie. Ashitaka quitte son village et abandonne son titre, en quête de vérité et d'un prodige qui pourrait le libérer. Dès lors il s'engage à porter sur le monde un regard sans haine. Sa route croise celle de Dame Eboshi, sa forge et son village où les femmes font la loi.
Et puis il y a la rencontre d'Ashitaka avec San, la fille louve. Tant d'émotion sans le moindre mot. Je connais ce film dans ses moindres détails, et chaque visionnage me bouleverse. Les personnages que l'on rencontre ne sont ni bons, ni mauvais. Ils se battent, aiment, font des erreurs et vivent. chacun a sa part d'ombre et de lumière, chacun lutte pour ce qui lui semble juste. 
Ce film est empli d'une grande mélancolie qui, associée à son tempérament un brin "écolo" sonne comme un chant de détresse que nous adresserait la Terre. Le Dieu-cerf est un tout, un dieu, le monde ou la nature elle-même. Il a pouvoir de guérison et pardonne l'Homme. La fin m'évoque toujours l'espoir d'un avenir meilleur, d'une volonté de faire mieux et de réparer les tords de l'Homme. Et toujours cette musique comme une vague d'émotion qui nous submerge.
La beauté de l'animation, la délicatesse du trait, chaque image de ce film est un émerveillement.

Par la suite j'ai voulu connaître Le voyage de Chihiro qui allait bientôt sortir, ou encore Le château dans le ciel qui eu droit à une sortie cinéma en France presque 20 ans après sa sortie au Japon.
Ce que j'aime avec les œuvres de Miyazaki,  c'est l'hommage qu'il rend à la Vie, l'importance qu'il donne à la Nature et les si merveilleux rôles qu'il réserve aux femmes.
Ma découverte de Princesse Mononoke marqua le début d'une très grande histoire d'amour avec Hayao Miyazaki, le Studio Ghibli et le cinéma d'animation japonais dans toute sa splendeur.

~ Ne croyez pas que vous allez vous en sortir aussi facilement ~

Cela m'aurait arraché le cœur de vous parler d'un seul film, aussi je souhaite partager avec vous quelques-uns de mes titres chouchou (qui permettra peut-être à ceux qui n'osent pas de se lancer dans l'aventure!).


A l'heure actuelle mes grands réalisateurs sont : Hayao Miyazaki, Mamoru Hosoda et Satoshi Kon. Là je vous présente les films qui m'ont transportée ces dix dernières années mais il faut quand même savoir que Le château ambulant et MON grand amour sans comparaison pour des raisons diverses et variées que j'exposerai peut-être un jour dans un article.
Je souhaiterai me pencher sérieusement sur le travail de Makoto Shinkai dont je n'ai vu qu'un film pour le moment et qui m'avais bien plu. 
Après il y a tant d'autres merveilles du cinéma auxquelles je pense : Steamboy, FullMetal Alchemist : Conqueror of Shamballa, Cowboy Bebop The Movie, Origine,... et ce cinéma a de beaux jours devant lui quand on voit les belles sorties qui nous viennent régulièrement.

J'espère que ce ciné-club vous aura plu, passionnés ou novices de la japanimation. N'hésitez pas à me laisser vos avis et recommandations en commentaire, je suis toujours avide de nouvelles découvertes!

Je vous dis à très bientôt :)



2 commentaires:

  1. Ne t'excuse pas pour l'intro, moi je l'aime beaucoup. Elle montre combien les films que l'on voit ont d'importance dans ta histoire personnelle, ce qui est une belle preuve d'amour du cinéma. J'aime beaucoup Princesse Mononoké et merci pour ce joli article. Quant au reste, je ne peux qu'applaudir tant il y également dès films que je chéris (cow-boy Bebop le film en tête). Encore désolée de t'avoir ravi Metropolis :-)

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  2. Il faudrait que je voie plus d'animés japonais. Ce thème m'a permis de me rendre compte de la richesse de cet univers.
    Bisous à toi!

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